Le 10 décembre 1980, 17 jeunes artistes exposants au Musée Rath profitent de cette tribune pour manifester l’indigence et la précarité de leur statut en exhibant un texte critiquant la politique culturelle de Genève à la place de leur travail artistique.
À la suite de ce que la presse nomme une « grève d’artistes », l’association du 26 novembre (A26N) voit le jour afin défendre les intérêts des jeunes artistes et de se constituer en tant qu’interlocutrice privilégiée avec la Ville.
Le Centre d’art contemporain Genève qui est encore à cette période une jeune institution indépendante recevra sa première subvention à peine un an après la création de l’association. A travers son existence qui fut de courte durée, L’A26N a contribué de manière décisive à la reconnaissance et l’amélioration des conditions de travail des jeunes artistes à Genève.